Nathalie Grenet

Nathalie Grenet muséographe Toulousaine

Les 4 étapes d’un projet muséographique

La route est longue sur les projets muséographiques ! 🚀 Vous me demandez souvent combien de temps durent mes projets et à quelle phase, pour quels types de missions j’interviens. Voici les 4 grandes étapes où un·e muséographe peut intervenir :

🔵 IDÉE : ici c’est le commencement de tout, de l’idée initiale va naître le premier synopsis scientifique, les premières ressources vont être rassemblées. On ne sait encore rien de la forme que cela prendra, du coût de l’opération voire du lieu.. Mais dès cette phase un·e muséographe peut être contacté, dans le cadre d’une étude de définition ou de rédaction du projet scientifique par exemple, c’est lui ou elle qui posera les fondements du projet, son identité, sa raison d’être. C’est le concept muséographique.

🟡 DÉFINITION : le concept se formalise ensuite par un pré-programme muséographique, qui détaille explicitement les contenus et les modes de médiation. Ici entre en scène le scénographe, qui va donner une première forme concrète au projet. Et puis on étudie la faisabilité économique, le modèle économique..

🟢 CONCEPTION : voici les études de maîtrise d’oeuvre ! Le pré-programme se précise et se finalise en programme détaillé. C’est là que l’itération entre contenus et mise en scène est cruciale, que la complémentarité entre muséographe et scénographe est la plus prégnante. Elle se poursuit jusqu’à la réalisation de l’APD (Avant-Projet Détaillé).

🔴 RÉALISATION-TRAVAUX : A l’issue des phases de conception, le projet est clairement défini, planning et budget sont arrêtés. Il est temps de passer à la réalisation. Les entreprises entrent en scène et le projet entre en fabrication ! S’il y a construction d’un bâtiment, il peut y avoir aussi des travaux de gros oeuvre. C’est la dernière ligne droite ! Dans cette phase, muséographe et scénographe suivent la bonne exécution des travaux et coordonnent les différents prestataires, un peu comme des cheffes et chefs d’orchestre.

Enfin vient l’ouverture au public et l’exploitation du projet, c’en est terminé pour le travail du ou de la muséographe…qui doit lâcher son bébé (parfois non sans mal!).