Nathalie Grenet

Nathalie Grenet muséographe Toulousaine

Ma visite de l’abbaye de la Sauve-Majeure

24 octobre 2020

J’ai eu un véritable coup de cœur pour l’abbaye de la Sauve-Majeure ⭐⭐⭐

Il n’en reste en réalité que des ruines, ce sont ces ruines que l’on visite, mais quelle atmosphère magique ! Elle est enchanteresse, majestueuse, accueillante, mystérieuse…et incroyablement photogénique.

Son histoire ?
C’est en 1079 que le moine Gérard de Corbie ordonne sa fondation à la Sauve, alors dans une vaste forêt appelée la Silva Major. La première pierre est posée en 1080. Après ça l’abbaye connut de nombreuses reconstructions au fil des époques jusqu’à son abandon progressif au 18ème siècle et son exploitation comme carrière de pierres.

Fait étonnant 
Au début du 19ème siècle, de nombreux érudits, artistes et religieux font valoir l’importance du site et la nécessité de le protéger. L’abbaye a donc bénéficié dès 1840 d’une protection de l’Etat et d’un classement comme Monument Historique.

Un site ouvert au public peu après 1950
Elle est ouverte au public depuis la seconde moitié du 20ème siècle, c’est précoce ! Le Centre des Monuments Nationaux gère le site pour le compte de l’Etat aujourd’hui et propose de nombreuses activités famille 👨‍👩‍👦⚔️👻🕵️ (jeu dont vous êtes le héros, visite en costume par un presque-vrai chevalier, etc.).

C’est un site dans lequel j’imagine aussi des moments de repos, de silence.. pourquoi pas de méditation. Le lieu s’y prête tellement, encore plus avec les magnifiques couleurs de l’automne. On pourrait aussi imaginer y voir des dispositifs de réalité augmentée, permettant de reconstruire virtuellement les parties manquantes de l’édifice. Pour ma part, j’y retournerai suivre une visite guidée, que j’écouterai assise sur les pierres.

📍Elle est située entre les fleuves Garonne et Dordogne, dans l’Entre-deux-Mers, à 35min de #Bordeaux, en #Gironde.